Un bon moyen de faire la différence est d’utiliser le % WTSD en corrélation avec l’AG. Voir une statistique de poker WTSD est utile, mais voir un nombre et comprendre pourquoi ils vont à l’abattage aussi souvent qu’ils le font est inestimable. Plus vous commencez à jouer sérieusement au poker, plus vous devez jouer de mains.
Vous voulez faire coucher les blinds et prendre le pot avec les antes. Vous regarder le Facteur d’Agression Total d’un joueur et il ne vous indique pas s’il est agressif ou non. Disons qu’il est pile au milieu et vous ne savez pas quoi faire. S’il fait un continuation bet 90% du temps, vous savez que c’est un joueur agressif sur le flop. C’est un autre facteur d’agression qui n’est pas le facteur d’agression total mais en fait partie. Le pourcentage de continuation bet est une autre forme d’agression, comme l’Attempt to Steal (tentative de vol de blinds).
Si on se fie au VPIP et PFR de nos beaux trackers, on en déduit les range de nos adversaires. Faire la différence entre les joueurs à attaquer et les autres dépendra de votre expérience et de la dynamique du jeu en général. Les joueurs qui relancent beaucoup en milieu de parole peuvent être exploités de la même façon.
Mais la marge d’erreur sur un aussi faible échantillon est tellement importante qu’elle ne nous permet, en fait, de tirer aucune conclusion réaliste. Pour un joueur de «live», 122 mains représenteraient déjà un échantillon important. Après tout, vous auriez déjà joué au moins 4h avec lui et vous auriez une assez bonne «vision» de son jeu. Malheureusement, online, nous n’avons aucune information physique (comment se tient-il, s’il se sent confiant, la façon dont il misé etc etc etc) pour nous aider. Et vu qu’on joue presque tous plusieurs tables en même temps, il est plus probable qu’on n’a rien remarqué de particulier sur lui en seulement 122 mains.
Le PFR est un indicateur clair de la fréquence à laquelle un joueur agresse préflop. Un joueur qui open-raise et/ou 3-bet souvent est un joueur qualifié d’agressif. Un joueur passif aura tendance à “limp” (suivre la big blind) et à “cold call” (suivre une relance d’un joueur précédent). La dernière statistique est la PPA – Preflop Positional Awareness (ou l’appréciation de la position préflop). Cette statistique est “le ratio de votre PFR au bouton sur le PFR en début de parole dans les pots non-ouverts” et sert à mesurer si un joueur joue plus de mains en position que hors de position.
Alors visiblement PT4 a pris le meme concept que HM2 j’imagine. Par contre j’ai trouvé dans les stats PT4, une qui correspond à l’ancienne de PT3. Je doute que ça soit dû au décalage des blind, ça me parrait trop gros pour un soft professionnel.
Dans un article très complet, maxtamines vous propose son aide pour exploiter au mieux les statistiques récoltées par votre tracker et affichées par votre HUD. L’occasion de mettre le doigt sur de nombreuses fausses idées… On a donc vu dans la section précédente la fiabilité des statistiques en fonction de leur occurrence.
Les différents trackers fournissent des statistiques très détaillées sur tous les aspects du jeu. Ci-dessous, une liste des principaux leaks qui valent définitivement une note. Pour l’anecdote, il faut environ un échantillon de situations pour obtenir une marge d’erreur de moins de 1% avec 95% de confiance et, donc, mettre notre adversaire sur une range de 3b entre 6 et 8%. Rien qui nous permette de prendre une décision en toute confiance.
Par exemple si un joueur a un VPIP de 20% mais un PFR de 12%, vous savez que 8% du temps, ce joueur limp ou call. Il y a eu de nombreuses innovations dans le monde du poker en ligne depuis sa création, mais il est certain que celle ayant eu le plus d’influence est l’introduction des Heads-Up Display ou HUD. Ce sont des applications qui enregistrent des statistiques sur votre jeu et celui de vos adversaires et les affichent sur les tables de poker. Les logiciels de ce type les plus populaires sont PokerTracker3 et Hold’em Manager. Nous avons demandé à l’instructeur de poker David Chicotsky de nous expliquer l’utilisation de base des HUD.
Il peut même afficher vos statistiques afin que vous puissiez analyser les failles de chaque décision que vous prenez dans votre stratégie. Vous pouvez également corriger les failles de votre jeu, comme le pourcentage de mains que vous ouvrez depuis chaque position, et ainsi améliorer rapidement votre taux de victoire. Chaque fois qu’une main est jouée, les détails de cette main sont enregistrés sur votre ordinateur. Le tracker de poker conserve un historique de chaque main que vous avez jouée. Vous pouvez alors revoir vos mains, voir les tendances, analyser votre style, repérer les failles dans votre jeu et les corriger.
Cela implique que contre ce type de joueur, il faut avoir une range assez restreinte quand ils sont UTG mais bien plus large quand ils sont au bouton. A un certain degré, c’est aussi possible en tournoi, mais le problème est tortuga casino que dans la plupart des tournois, en particulier online, votre profondeur de tapis est d’environ 20 à 30 big blinds. A chaque relance où vous remportez la small blind, la big blind et les antes, vous ramassez 2,5 big blinds.
En plus de suivre avec précision vos gains et vos pertes, les logiciels de suivi de poker en direct comme Poker Tracker et Holdem Manager suivent tous les faits et gestes de vos adversaires. Si vous ne jouez que sur une seule table à la fois, il est plus facile de voir qui joue très large ou qui a le dessus puisque vous pouvez vous concentrer sur le jeu. Cependant, jouer sur plusieurs tables peut vous amener à manquer les moindres décisions prises par vos adversaires.
Ils en profitent donc souvent pour relancer avec presque n’importe quelles cartes pour voler les blinds (en particulier dans les phases intermédiaires des tournois avec antes). Si jamais un joueur paye après une relance UTG, il est assez simple de représenter une grosse main sur flop. C’est pourquoi certains joueurs appellent la position d’UTG le “nouveau bouton”.
Si vous souhaitez étudier votre jeu par vous-même, le HUD peut également vous y aider. Cela peut être considéré comme l’une des caractéristiques les plus importantes du HUD. Rappelons qu’une différence entre le VPIP et le PFR supérieure à 5 indique un problème d’agressivité préflop et une différence de 10 ou plus indique tout simplement un fish. Je n’affiche pas de code couleur pour cette stat mais avec un CB de 30 on a quelqu’un qui ne mise que lorsqu’il a touché. Plus ça augmente plus vous pouvez envisager la fréquence de bluff.
Le HUD ne vous donne que des informations pour appuyer votre décision. Peu importe la quantité de données que vous pouvez avoir sur les autres joueurs de poker, votre HUD ne vous dira pas comment jouer. Décider de suivre, relancer ou se coucher sera toujours la responsabilité du joueur, et non celle du logiciel.
Un autre problème que je vois souvent chez les joueurs débutants avec ce logiciel est qu’ils ne connaissent pas la relation entre tous les nombres. Par exemple le “Total Agression factor” (Facteur d’agression total), le troisième nombre sur le première ligne, est calculé en additionnant les bets plus les raises divisés par les calls. Si un joueur mise et relance beaucoup, son facteur d’agression total va augmenter et s’il call beaucoup post-flop, il va diminuer. Les joueurs très agressifs peuvent également caller souvent, aussi le numérateur et le dénominateur sont élevés. Cela donne un Total Agression Factor plutôt faible qui laisse penser que ce joueur n’est pas agressif. Vous ne pouvez pas vous appuyer sur un simple chiffre mais, vous devez les utiliser relativement à d’autres, comme le pourcentage du temps auquel vos adversaires vont fold face à un continuation bet.
Ce nombre indique la fréquence à laquelle un joueur relance depuis le cut-off, le bouton ou la small blind, c’est le total. Je vais comparer cela à sa fréquence de continuation bet au flop. L’idée ici est de prendre un facteur spécifique comme le Facteur d’Agression Total et de voir le rapport avec d’autres indicateurs d’agressivité. Je vais vérifier deux ou trois fois si ce joueur est vraiment agressif ou vraiment passif ou vraiment loose.
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